EXPOSÉ
Victor et Victoria Trimondi
L’ombre
du Dalaï-lama
sexualité,
magie et politique dans le bouddhisme tibétain

En mars 1999,
« L’ombre du Dalaï-lama : sexualité, magie et politique dans le
bouddhisme tibétain » par Victor et Victoria Trimondi
a été publié en Allemagne. Le livre examine en détails l’arrière-plan cultique du bouddhisme tibétain et de son leader
clérical, le Dalaï-lama. Dans ce travail original d’analyse,
d’interprétation et de critique, les auteurs fournissent des informations
factuelles surprenantes, auparavant largement ignorées ; ils
entreprennent aussi une interprétation philosophiquement bien fondée du
lamaïsme, rendant la vision du monde tibétaine-boudhiste
compréhensible pour les lecteurs occidentaux par une comparaison avec les
traditions religieuses européennes. V. et V. Trimondi
ont réussi à combiner l’histoire, la politique, la religion et la
psychologie dans une impressionnante présentation historico-culturelle.
L’édition allemande
du livre a été publiée par le groupe Patmos (Düsseldorf et Zurich) au
printemps de 1999. Le groupe Patmos est composé de quatre des plus
honorables éditeurs en langue allemande (Walter; Benzinger;
Artemis and Winkler;
Patmos) et est spécialisé dans les domaines de la psychologie, de la
mythologie, des religions comparées, de l’antiquité classique, de la
littérature mondiale, de l’analyse culturelle et de l’histoire
contemporaine. Walter a publié les œuvres complètes de C.G. Jung.
L’OMBRE DU DALAÏ-LAMA a donc paru en compagnie de classiques
internationaux. Les auteurs possèdent tous les droits étrangers.
Bien qu’il s’agisse
d’un travail bien fondé et érudit, le langage du texte est fluide et
vivant. Les auteurs ont porté une attention particulière à rendre la culture
tibétaine compréhensible pour les « profanes » qui n’ont jamais
eu affaire à elle. Cette étude de V. et V. Trimondi
répond à tous les critères d’un texte de référence et pourrait bien être
considéré comme un travail séminal sur ce sujet.
Concernant la
réception du livre, le Berner Zeitung (un journal suisse) a
rapporté que L’OMBRE DU DALAÏ-LAMA avait « éclaté comme un coup de
tonnerre ». Jusqu’à cette date (octobre 2000) l’ouvrage a été présenté
dans plus de 200 médias. Les opinions ont varié entre le pour et le contre,
mais presque aucune présentation n’est restée indifférente. Malgré de
nombreux appels initiaux à un boycott de la part du milieu pro-lamaïste, le
livre a conduit à une discussion acharnée, toujours en expansion, et est en
même temps devenu un ouvrage standard pour l’examen critique du lamaïsme et
de la métapolitique du Dalaï-lama. Les principaux organes de presse (AZ;
Focus; NZZ; Zeit; Facts;
SZ; Presse; Standard; Badische Zeitung; Die Woche; Berner Zeitung; WOZ, etc.), de nombreuses
stations de radio et de télévision (ORF; 3SAT; BR; HR; SFB; WDR; SW; DRS2,
etc.), et de nombreux magazines « scène » (Tattva Viveka; Women World Wide; Idea; Factum; Topic; Ab 40; Hier & Jetzt;
Spuren; Novalis) ont tous sorti des
comptes-rendus sur le livre. En très peu de temps, L’OMBRE DU DALAÏ-LAMA
est devenu un sujet de discussion dans quatre autres livres.
Dans le monde
germanophone, le livre de Victor et Victoria Trimondi
a paru au milieu d’un début de reconsidération du Dalaï-lama et de son système
religieux. En 1998 a
paru le livre de l’auteur écossais June Campbell
(Traveller in Space: In Search
of Female Identity in Tibetan Buddhism
[Voyageur dans l’espace : à la recherche de l’identité féminine dans
le bouddhisme tibétain], Athlone Press), dans
lequel elle rapporte les pratiques sexuelles secrètes du système et l’abus
sexuel des femmes, avec deux reportages filmés explosifs à la télévision
allemande (ARD, Panorama) et suisse (SFR, 10 vor 10) sur les
violations des droits de l’homme associés à la suppression de la communauté
religieuse tibétaine Shugden par le XIVe
Dalaï-lama. Tout cela a provoqué une discussion intense et a ouvert la
porte à un débat critique. Cependant, L’OMBRE DU DALAÏ-LAMA a causé une
véritable fureur à sa sortie, et n’est pas resté sans successeurs. En
quelques mois, plusieurs autres livres avec un contenu critique ont paru
sur le marché. Il y eut Dalai Lama. Fall eines Gottkönigs [Dalaï-lama : la chute d’un
Roi-dieu] (Allibri Verlag)
de Colin Goldner, également un titre critique,
qui confirma le matériel factuel. Le professeur de théologie Michael von Brück a repris les faits
essentiels cités par les Trimondi et a lui-même
écrit un livre critique sur le sujet (Religion und
Politik im tibetischen Buddhismus
[Religion et politique dans le bouddhisme tibétain], Kösel
Verlag). Ensuite l’ancien bouddhiste, Martin Kamphuis, a parlé de ses expériences décevantes avec le
système lamaïste (Ich war Buddhist [J’étais un
bouddhiste], Pattloch Verlag).
L’OMBRE DU
DALAÏ-LAMA n’est pas non plus resté sans influence directe sur l’opinion
publique concernant le bouddhisme tibétain et son « roi-dieu ».
Lorsqu’à l’invitation du ministre allemand de l’Intérieur Schily et du SPD (le parti gouvernant) le XIVe
Dalaï-lama a assisté à une discussion publique à Munich en mai 2000, un
groupe critique s’était déjà formé. Non seulement la presse parla pour la
première fois d’une manière critique et avec réserves du vainqueur du Prix
Nobel de la Paix, mais il y eut aussi des protestations devant la salle où
il apparaissait et les affiches pour l’événement furent recouvertes de
notes de protestation. Les principales critiques vinrent du Comité Etudiant
de l’Université de Munich, du Forum pour la Psychologie Critique, et de
membres du SPD. Les accusations contre le Dalaï-lama dans les médias ne
purent plus être ignorées. Voici quelques exemples de titres de la presse
(des traductions de telles opinions critiques sont fournies dans un dossier
d’information séparé).
« Un système
qui méprise les femmes ! » (AZ) – « Aimé, honoré et
évité ! » (AZ) – « Libérez le Tibet des lamas » (ASTA)
– « Agitation autour d’une figure culte » (Deutscher Freidenker Verband [Association des Libres-penseurs allemands]) –
« Le Dalaï-lama n’est pas un saint ! » (Idea
– Informationsdienst) – « Joli ratage : le
Dalaï-lama et le SPD de Munich » (AZ) – « Chahut dans le SPD
concernant la visite du Dalaï-lama ! » (SZ) – « Le
Dalaï-lama – bienvenue à Munich ? » (AZ) – « Un invité
controversé » (SZ) – « Le Dalaï-lama chahuté » (SZ) –
« L’artiste ! » (FAZ).
Politiciens,
journalistes, artistes, théologiens – quiconque ayant affaire au Dalaï-lama
et à sa religion ne pourra plus ignorer les faits et les arguments contenus
dans cette étude sensationnelle mais sérieuse. C’est une critique standard
du bouddhisme tibétain. Les domaines abordés par le livre de V. et V. Trimondi, qui révèle aussi des auditoires potentiels,
incluent l’histoire de la culture et de la religion, la comparaison
interculturelle, des études de religion comparée, la philosophie, la
théorie politique, la politique internationale, la théorie de l’Etat, le
dialogue interreligieux, la sociologie de la religion, le bouddhisme, le
fascisme, l’anarchisme, les études écologiques, le féminisme, les études
des genres, le postmodernisme, l’éthique, l’occultisme, l’ésotérisme, le
mysticisme, le ritualisme, la mythologie, la magie, les études orientales,
l’histoire, l’anthropologie, la psychologie, la théorie sexuelle, et les
études de la conscience.
Traduction: Franz Destrebecq
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